IRTS 2009 2012
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
IRTS 2009 2012

Forum pour promo 2009-2012 de l'IRTS Neuilly-Montrouge : outil pour tous et toutes :)
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 

 economie sociale partie 5

Aller en bas 
AuteurMessage
titeninie




Messages : 19
Date d'inscription : 05/10/2009

economie sociale partie 5 Empty
MessageSujet: economie sociale partie 5   economie sociale partie 5 EmptyLun 5 Oct - 21:56

A)Les limites du PIB et les nouveaux indicateurs du développement
La production nationale évaluée à partir du PIB se heurte à des difficultés de mesure. En effet, le PIB comme tous les autres indicateurs d’ailleurs, est soumis à des critiques essentiellement liées à son évaluation insuffisante mais aussi à son manque de prise en compte des aspects humains, sociaux et même environnementaux.
1)Une évaluation insuffisante du PIB

1.1)Toute la production nationale n’est pas évaluée par le PIB

Seule la production déclarée officiellement (ou ici l’économie formelle) est soumise à l’évaluation du PIB. La production issue de l’économie informelle n’est pas établie dans le PIB d’un pays. Ainsi la production issue du travail domestique des ménages, du travail bénévole, des ISBLSM, et toute la production de l’économie souterraine (ou travail au noir) ne sont pas comptabilisés dans le PIB.
Ce qui échappe à la comptabilité nationale échappe aussi au PIB, ce qui est déjà une sous-évaluation énorme du PIB au regard de la valeur de cette production de l’économie informelle.
1.2)Evaluation par la production sous évaluée.

Dans l’évaluation par la production, la production non marchande est évaluée par son coût de production. Elle est sous-évaluée car rien ne justifie que ce coût de production est égal à la valeur réelle de la production. Si une telle production était réalisée par secteur privé, sa valeur évaluée par son chiffre d’affaires serait supérieure à son coût de production.

2)L’évaluation du PIB en valeur
Elle tient compte de l’évolution des prix qui peuvent être croissants ou décroissants. Cette évolution peut donc provoquer la surévaluation du PIB. C’est ainsi que le PIB peut accroître simplement parce que les prix ont augmenté (parce qu’il y a inflation et non parce que la quantité de volume de production a augmenté). C’est pourquoi, pour mieux apprécier la bonne santé de l’économie d’un pays, l’évaluation du PIB doit être réalisée en euro constant et non en euros courants.
3)Les nouveaux indicateurs de développement
Le manque d’aspects sociaux et environnementaux et surtout l’absence de prise en compte de la qualité de vie des personnes ont conduit les organismes nationaux et internationaux et des économistes à proposer d’autres nouveaux indicateurs qui prennent en compte les différents aspects.
3.1) La prise en compte de la qualité humaine
Pour mesurer le développement humain le programme des Nations unies pour le développement a mis en place en 1990 un nouvel indicateur appelé indicateurs de développement humain (IDH) pour mesurer les différences de développement et le progrès humain en combinant trois critères :
L’espérance de vie à la naissance pour caractériser le niveau sanitaire et social de la population,
Le PIB par habitant pour le niveau de vie de la population,
Le taux d’alphabétisation des adultes et la moyenne des années d’études pour l’éducation.
Cet indicateur laisse apparaître des écarts importants entre les pays développés et pays en voie de développement. Mais les écarts entre les pays développés sont très faibles car le taux d’alphabétisation et l’espérance de vie sont presque identiques.
Leur écart s’explique essentiellement par la différence au niveau du PIB par habitant. Ce qui rapproche l’ IDH du PIB mais l’IDH est essentiellement soumis aux critiques liées à ses caractéristiques et qui n’ont d’effet que sur les pays du tiers-monde tout en laissant de côté les aspects sociaux et environnementaux.
3.2) les critiques du PIB lié aux aspects sociaux.
Pour compléter l’IDH, le PNUD (programme des Nation unies pour le développement) a mis en place, en 1997, l’indicateur de pauvreté humaine (I. P. H.) qui prend davantage en compte les aspects sociaux en combinant quatre critères :
L’espérance de vie avec le pourcentage des personnes risquant de mourir avant l’âge de 60 ans pour caractériser la santé,
Le pourcentage de population illettrée pour caractériser le niveau d’éducation,
Le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, pour les conditions de vie mesurée par l’accès aux soins sanitaires, à l’eau potable et la part des enfants de moins de cinq ans victimes de malnutrition,
Le taux de chômage de longue durée pour la participation à la vie sociale.
Cet indicateur a mis en évidence des écarts énormes entre les pays développés. Les résultats de cet indicateur montrent que les pays anglo-saxons (États-Unis, Angleterre, Israël, Australie), très inégalitaire en raison du système économique ultralibéral, ont le taux d’I.P.H. le plus élevé par rapport aux pays les moins inégalitaires comme les pays nordiques (Suède, Norvège, Pays-Bas, Finlande, Danemark) qui ont pour leur part le plus faible taux.
Bien que les aspects humains et sociaux soient pris en compte par cet indicateur, de nouveau les aspects environnementaux sont encore oubliés par l’I.P.H.
3.3) les critiques du PIB lié aux aspects environnementaux
Le PIB est fortement critiqué pour avoir comptabilisé toute la production des entreprises y compris celles qui polluent l’environnement. La production des entreprises ayant des conséquences néfastes sur l’être humain et son environnement social et naturel peut même augmenter le PIB lorsque les actions de réparation de ses conséquences négatives sont engagées pour le bien-être de la population. La production des activités de réparation est comptabilisée dans le PIB.
C’est le cas par exemple de la production des entreprises qui dépolluent, des entreprises de déminage, ou d’armement.
Pour prendre en compte cet aspect environnemental, l’OCDE (organisation de la coopération et du développement économique) a mis en place un indice de bien-être économique durable calculé dans quelques pays industrialisés.
L’indice de bien-être économique durable est établi à partir de la production économique à laquelle s’ajoute la valeur du travail domestique et est déduite le cout de la production ou de la dégradation de l’environnement.

Conclusion

Malgré les limites énormes, le PIB reste la principale mesure de la richesse d’une nation. Ses limites ont permis la mise en place de niveaux indicateurs pour prendre en compte les aspects laissés de côté par le PIB. Le PIB et les importations constituent l’offre d’une économie nationale alors que la demande est constituée par la consommation, l’investissement, la variation des stocks et les exportations.
Revenir en haut Aller en bas
 
economie sociale partie 5
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» economie sociale partie 4
» economie sociale partie 1
» economie sociale partie 2
» economie sociale partie 3
» economie sociale partie 6

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
IRTS 2009 2012 :: Cours théoriques :: Economie-
Sauter vers: