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 economie sociale partie 1

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titeninie




Messages : 19
Date d'inscription : 05/10/2009

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MessageSujet: economie sociale partie 1   economie sociale partie 1 EmptyLun 5 Oct - 21:50

Sciences Economiques

Introduction générale
Définition du concept « économie »
L’économie ne s’est réellement constituée en science autonome avec un objet d’études propre qu’après l’émergence des sociétés modernes. Ainsi la science économique s’impose aujourd’hui comme la discipline la plus utilisée dans les communications et à cet effet elle est partout présente dans notre société moderne. Pas un journal, pas un discours politique, pas une conférence internationale, continentale ou régionale, pas une épreuve de concours ou les questions économiques n’occupent une place de choix.
Tout fait social peut avoir un aspect économique.
L’économie reste donc au centre d’importantes préoccupations de tout être humain dans la société.
Ce rôle prédominant de l’économie dans la vie quotidienne des individus la place au centre du débat des économistes. De plus ce rôle expose des critiques virulentes contre les responsables de la politique économique lorsque des problèmes ou des difficultés ou encore une crise économique éclate et reste longtemps sans solution.
À la question de savoir « qu’est-ce que l’économie » ?, les économistes voire même les courants de pensée économique sont divisés sur la même définition.L’économie est définie parallèlement à son objet d’étude.
A) l’introduction à la science économique.
La science économique appartient à la grande famille des sciences humaines et sociales dont l’objet d’étude est l’être humain dans une organisation sociale. Ainsi elle se distingue des autres sciences humaines par son objet d’études et ses méthodes particulières d’analyses.
1) l’objet de la science économique.
La science économique est la science qui étudie la production, la répartition et la circulation des richesses que sont les biens et services résultant d’une activité productive.
La circulation des richesses et la production une fois achevée il faut envoyer les biens et services achevés.
Comme la définit d’ailleurs Maurice ALLAIS (prix Nobel 1988)
« l’Economie a pour objet de rechercher comment satisfaire au mieux les besoins pratiquement illimités des hommes avec les ressources et les connaissances limitées qui sont les leurs, et de définir les institutions dans le cadre desquelles cet objectif peut être atteint ».
L’homme doit procéder à des choix efficaces.
Les hommes éprouvent des besoins illimités alors que les ressources dont ils disposent pour les satisfaire sont limitées. En conséquence ils sont dans l’obligation de procéder à des choix efficaces.
Ainsi selon Lionel Robbins « l’économie est la science qui étudie l’allocation optimale des biens rares à des fins alternatifs. C’est la science des choix efficaces où l’agent économique est confronté à un problème de maximisation de sa satisfaction, de son profit, du bien-être social, sous les contraintes de son revenu, de ses ressources, ou de son budget ».
Chaque individu adopte un comportement rationnel. Il compare à ce qu’il gagne à ce qu’il perd pour chacune de ces décisions (idem pour les entreprises). Il faut analyser les conséquences de ses choix avant de s’engager.
Sciences économiques = sciences des choix efficaces
2) Méthodes ou des marges de la science économique.
Dans la démarche d’analyse d’économie on distingue trois niveaux :
L’approche positive et l’approche normative
L’approche individualiste et l’approche holiste
L’approche déductive et inductive.

2-1) l’approche positive et l’approche normative.
L’approche positive présente le monde tel qu’il est, c’est un travail scientifique des économistes qui commence par l’observation des faits puis l’émission des hypothèses et enfin l’élaboration d’une théorie dont le bien-fondé est vérifié par la réalité des faits observés. Si la théorie est cohérente avec la réalité des faits observés elle fait l’objet d’une acceptation provisoire en attendant l’élaboration d’une théorie meilleure. Si elle est démentie elle est rejetée et de nouvelles observations empiriques ou modifications des hypothèses s’effectuent.
Ainsi le processus repart avec de nouvelles données et de nouvelles hypothèses.
L’économiste observe tout d’abord des faits sur le terrain (enquête, interviews) puis pose des hypothèses pour élaborer des théories.
Cette approche positive accorde le statut de science à l’économie car dans ce travail, l’économiste fait appel à des outils comme par exemples les mathématiques, les statistiques, les probabilités, l’économétrie, ou encore la comptabilité pour vérifier la validité de sa théorie.
Le raisonnement fait appel à des outils scientifiques.
Cependant malgré cette démarche jugée scientifique, les prévisions avancées par les des économistes peuvent s’écarter de la réalité des phénomènes économiques. Ceci s’explique par le fait que les comportements humains évoluent constamment et par conséquent modifient la réalité des faits observés initialement.
De plus les économistes, en émettant des hypothèses peuvent négliger certains aspects qui peuvent s’avérer ultérieurement déterminants pour les résultats des prévisions.
L’approche normative quant à elle cherche à définir les comportements humains tels qu’ils devraient être, a expliquer le monde tel qu’il devrait être.
Elle suppose un jugement de valeur sur ce qui est bon et ce qui est mauvais en économie.
Les théories de cette approche normative restent fortement influencées par des valeurs que défendent leurs auteurs pour les faire respecter dans la société.
2–2) L’approche individualiste et l’approche holiste.
Par aux positions au holistes, l’individualisme méthodologique est une méthode d’analyse des faits économiques et sociaux qui considèrent qu’il faut partir du principe que les phénomènes économiques étudiés peuvent être expliqué à partir des comportements individuels pour expliquer le fonctionnement d’ensemble de l’économie.
En revanche le holisme est une méthode d’analyse qui considère que les comportements individuels s’inscrivent dans un contexte global prédéterminé (normes et règles d’une société, catégories sociales d’appartenance).
En conséquence, l’étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels.
L’individualisme méthodologique considère que les faits sociaux sont la résultante non voulue des comportements individuels alors que le holisme considère que c’est l’existence préalable de l’organisation sociale qui détermine les décisions individuelles.
La micro-économie relève de l’individualisme méthodologique. Selon l’approche micro-économique, pour comprendre un système dans son ensemble, il suffit de généraliser ce qui est vrai à l’échelle individuelle.
« Le tout est égal à la somme des parties ».
En revanche la macro-économie relève de l’approche holiste. L’approche macro-économique avance au contraire que le tout n’est pas réductible à la somme des parties. Ce qui est vrai au niveau individuel n’est pas généralisable au niveau collectif. L’approche holiste part de la globalité.
La micro-économie est défendue par le courant libéral.
La macro-économie est défendue par le courant keynésien.
2–3) La méthode déductive et la méthode inductive.
La méthode déductive consiste à déduire des propositions par un raisonnement logique à partir de prémisses particulières sans faire l’observation des faits.
La méthode inductive part de l’observation des faits pour dégager des principes généraux.
Bien qu’opposées, les méthodes déductives et inductives sont utilisées conjointement dans l’analyse économique.


B)Les principaux courants de la pensée économique.
Deux principaux courants s’affrontent dans l’analyse où le débat économique :
Libérale animée par l’école classique et néoclassique.
Keynésien


1) le courant libéral.
C’est le premier courant économique à être apparu. Il pose comme fondement légitime de toute société le respect de la liberté individuelle. Selon ce courant une société libre où les échanges économiques se réalisent selon le jeu de l’offre et la demande sur des marchés est une société dans laquelle le bien-être collectif est le plus élevé possible.
Tout repose sur la liberté individuelle.
L’appellation « classique » est due à Karl Marx qui constate chez les différents auteurs de cette époque une convergence de critères d’analyse .
Une étude des rapports de classe, une même théorie de la valeur et une défense du libéralisme économique.
Les principaux précurseurs de l’école classique sont :
Adam Smith (1723-1790) considéré d’ailleurs par plusieurs sources comme le père fondateur de cette école classique.(économiste britannique).
David Ricardo (1772-1823) (économiste britannique)
Jean-Baptiste Say (1767-1832) économiste français
Thomas Malthus (1766-1834)
Chacun de ses principaux précurseurs à publié un ouvrage où il expose ses conceptions de la politique économique.
Tout en constituant la véritable science économique, l’objectif recherché reste l’analyse de la répartition des revenus entre les différents groupes sociaux. Ils ont comme principaux successeur les néoclassiques dont les précurseurs furent :
Jevons (1835-1882),
Karl Menger (1840-1921),
Walras (1834-1910) économiste français,
Marshall (1842-1924), économiste britannique.
Ce sont des économistes marginalistes car ils ont introduit le raisonnement à la marge avec des mathématiques à l’économie. Ils ont repris les conclusions des classiques mais ont inauguré en formalisant leur approche à partir d’hypothèses simplificatrices et de raisonnements rigoureux.
Même si on peut relever certaines divergences entre ces deux écoles du courant libéral, elles ont toutes deux défendu pour l’essentiel une approche favorable à l’économie de marché qui reste aujourd’hui le système économique dominant dans le monde.
Tout en dénonçant l’intervention de l’État dans la régulation de l’activité économique et les réglementations des échanges qu’il peut instaurer, le courant libéral place le marché au centre de la régulation économique.
Selon ce courant libéral, les déséquilibres économiques peuvent surgir sur un marché mais ils ne sont que temporaires car la variation des prix permet de revenir spontanément à l’équilibre économique. C’est cette variation des prix de marché qui fait fonctionner la fameuse « loi de l’offre et de la demande » qui reste à la base du raisonnement libéral.
Equilibre du marché → l’offre est égale à la demande (O=D)
Déséquilibre → l’offre est différente de la demande (Soit O<D, soit O>D)
Dans le courant libéral il n’y a pas besoin de l’intervention de l’État pour réguler le marché.
Si l’offre est supérieure à la demande il faut faire baisser les prix pour inciter les consommateurs à augmenter leur demande. Les entreprises baisseront leur production et le marché s’auto régulera.
Si la demande est supérieure à l’offre alors les prix augmentent et la demande des consommateurs baisse donc le marché se régule seul et s’équilibre.
Dans le courant libéral les actions de l’État (interventions) ne feront que perturbées cette régulation économique.
2)Le courant keynésien.
Il reste le deuxième principal courant de la pensée économique. Keynes (1883-1946), économiste britannique, a révolutionné la pensée économique dans les années 1930 en proposant une alternative au libéralisme qui a dominé le système économique mondial jusqu’à l’éclatement de la crise de 1929. Cette crise économique a débuté aux États-Unis et s’est propagée dans le monde entier.
Avant Keynes la pensée libérale était universelle. Keynes a publié un ouvrage phare en 1936 où il expose les causes de la crise, il y dénonce le marché et la régulation de celui-ci.
A la différence des libéraux qui préconisent le marché comme principal régulateur du fonctionnement économique, Keynes pense que les mécanismes spontanés du marché ne suffisent pas à atteindre les objectifs essentiels que sont l’équilibre de plein emploi, l’absence de crise, la croissance économique.
Selon lui, avec le marché comme régulateur de l’activité économique, non seulement les déséquilibres économiques peuvent exister mais ils peuvent être durables.
Donc pour lui, l’ajustement par la variation des prix ne permet pas de revenir à l’équilibre économique car l’ajustement sur les marchés se fait par les quantités produites et non par la variation des prix comme le préconise le courant libéral.
L’État doit être le principal régulateur du fonctionnement économique, jouer un rôle de correcteur ou stabilisateur en temps de crise en utilisant tous les moyens à sa disposition (baisse des taux d’intérêt, augmentation des salaires, baisse des impôts, augmentation des dépenses publiques, politiques de relance économique).
Ces mesures ont pour effet l’augmentation de la demande effective. Celles-ci doivent être utilisées en cas de crise économique (récession, un ralentissement économique, difficultés économiques).
Baisse des taux d’intérêt (baisse du prix du loyer de l’argent)
Donc les entreprises emprunteront plus pour investir, les remboursements seront plus légers et il restera du profit.
Actuellement cette situation n’est plus possible en France car les variations du taux d’intérêt sont décidées par la banque centrale européenne et non plus par l’État. La baisse des taux d’intérêt a pour conséquence l’inflation.
Augmentation des salaires
La hausse de la consommation entraîne la hausse de la demande qui entraîne la hausse de la production, des emplois et de la croissance.
Augmentation des salaires va augmenter la consommation et mettre en route le schéma.
Baisse des impôts (TVA, principale composante de l’assiette fiscale, 45 %)
La baisse de la TVA entraînant la baisse des prix aura pour effet d’augmenter la consommation.
La théorie keynésienne est contre la baisse de l’impôt sur le revenu (notamment l’ISF) car c’est cet impôt qui permet à l’État de financer sa politique.
Augmentation des dépenses publiques
Politiques des grands travaux qui permettent l’embauche et relèvent l’emploi. Celles-ci donnent la possibilité aux populations de bénéficier de nouvelles infrastructures.
Chacun de ces courants inspire les grands partis des nations mais il n’y a pas de politique libérale au sens propre du terme. En quelque sorte les pays européens mélangent ces deux influences pour gérer leur nation.
Pour le courant keynésien, l’État doit intervenir dans le domaine social pour reduire les différences sociales d’où la naissance de l’État-providence. Cependant, Keynes ne rejette pas complètement l’initiative privée mais il réclame de pallier les insuffisances ou les défaillances du marché et pour cela l’État doit impulser ou orienter les initiatives privées au niveau global.
Pour exposer sa théorie Keynes à publié en 1936 « théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » ou qui s’impose comme une œuvre économique majeure du XXe siècle.
3)Le courant marxiste

Père fondateur, Karl Marx (1818-1883) et son compagnon Engels.
Le courant marxiste apparaît comme une analyse critique contre le capitalisme. Il vise à substituer à l’hôtel ordre social économique et politique (le socialisme) au capitalisme. La notion de plus-values, les contradictions du capitalisme et la propriété collective des moyens de production constituent les principaux thèmes de l’analyse de ce courant marxiste. Pour Marx, la source de profit capitaliste provient de la réalisation de la plus-value qui est égale à la valeur de la production moins la valeur de la force du travail.
Selon Marx, le capitaliste qui prélève un profit exploite le salarié puisqu’il ne reverse aux travailleurs qu’une partie de la valeur que celui-ci a créée et s’attribue indûment (il n’a pas le droit) une partie de la valeur produite par les salariés.
Pour exposer sa théorie, Marx a publié deux célèbres ouvrages :

« le manifeste du parti communiste »
« le capital »

L’idée phare de Karl Marx est « l’exploitation de l’homme par l’homme » mais aussi « l’histoire de l’humanité est marquée par la lutte des classes ».
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