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 CM Psycho - Séance 3 - 2008 2009

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Kem

Kem


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Date d'inscription : 25/09/2009

CM Psycho - Séance 3 - 2008 2009 Empty
MessageSujet: CM Psycho - Séance 3 - 2008 2009   CM Psycho - Séance 3 - 2008 2009 EmptyDim 11 Oct - 21:47

Cours magistral de psychologie

Séance 3


La dernière façon d’aborder les désordres mentaux c’est les classifications des DSM. Les classifications se contentent de décrire, elles sont a théorique.
Ils ont mit l’homosexualité dans la classification. Mais halte là, l’homosexualité n’est pas un trouble ! Ils ont donc fait deux catégories :
_ L’homosexualité bien acceptée : l’homosexualité syntonique
_ L’homosexualité pas acceptés : l’homosexualité dystonique
Cette classification c’est aussi avérée non adaptée donc ils l’ont viré de la classification.
C’est une question de sexualité qui est venu mettre la pagaille dans la classification.

Le trouble psychique qui vient remettre en question l’ordre social, médical c’est l’hystérie.
L’hystérie : inflammation de l’utérus (touche donc plus les femmes).
Elle existe au moins depuis que l’écriture existe, même dans les vieux papyrus de l’Egypte, il y avait déjà des conseils thérapeutiques pour soigner l’hystérie. On préconisait à ces femmes qui ont « l’utérus baladeur » de faire un enfant car l’hystérie touche plus les femmes non mariées et les femmes veuves.
A l’antiquité on a aussi remarqué qu’elle touchait aussi les hommes mais c’était impossible de changer l’origine du mot.
C’est une maladie qui interroge les scientifiques de l’antiquité à aujourd’hui. Ils disaient que c’était l’abstinence sexuelle qui rendait les hommes et les femmes comme ça.
A partir du Moyen-âge c’est l’idée du pêché qui s’accroche à la maladie : possession du diable.
Il y a différentes périodes et différents rapports avec cette hystérie.
Au 19ème siècle, début 20ème, à l’époque de la psychiatrie classique, les psychiatres reconnaissaient qu’ils ne savaient pas ce qu’était l’hystérie.
Il ya deux aspects :
_Un aspect d’une volonté scientifique d’aborder le sujet avec la science mais le sujet lui-même nous échappe (il ne s’intéresse pas à l’homme lui-même). Le sujet peut-il se transformer à un objet de science ? La dimension scientifique évacue la dimension subjective.
_ L’objet psychologique lui reste le produit d’une relation (vous et moi). C’est un appauri c'est-à-dire une impasse. On arrive à la naissance de la psychanalyse qui apporte une réponse à cette difficulté entre une approche scientifique et une approche psychologique.

FREUD : issu d’une famille nombreuse, surdoué, il fait des études pour faire de la recherche scientifique pur et dur. Il publie des articles sur le système nerveux.
Mouvement mécaniste : les fonctions vitales ne sont que des échanges d’énergie.
Ex : matière vivante/ non vivante.
La vie est étudiée comme la chimie, la physique. C’est un échange bio chimique. Freud utilise la cocaïne pour les opérations comme anesthésiant. Il va travailler dans la clinique psychiatrique car les recherches ne rapportent pas.
Clinique psychiatrique : étudie les troubles psychiatriques avec des théories organiques. Il travaille avec des spécialistes de l’anatomie. Dans ces cliniques, Freud a affaire aux hystériques (elles sont chouchoutées, elles ont de l’hydrothérapie, des soins…) en leur apportant ces soins, Freud les écoute. Il va faire un stage chez CHARCOT à la Salpêtrière (c’est un spécialiste de l’hystérie).
Troubles de l’hystérie à l’époque : plus bruyant qu’aujourd’hui. Ils varient selon les périodes. Ils avaient des troubles du langage, de la mémoire.
A l’époque de Charcot il y avait deux grands points de vue :
_ soit l’hystérie est due à une inflammation des ovaires
_ soit c’était une maladie imaginaire qui attenait que les femmes.
Pour Charcot, l’hystérie n’est pas imaginaire, c’est une névrose (il y a le mot nerf). Il avait une théorie organiciste. Pour lui c’était une inflammation des nerfs. Il va aussi affirmer que ce n’est pas une maladie qui touche que les femmes mais aussi les hommes. Il va présenter les patients pour but scientifique. Charcot va utiliser l’hypnose sur les patients et ça les guérit (une femme remarche). Il faisait ce qu’il voulait des symptômes de l’hystérie sous hypnose. Les symptômes n’étaient causés par aucun trouble physique et ils ne respectaient pas la symptomatique, c'est-à-dire le fonctionnement du système nerveux (ex : elle a le bras paralysé mais pas l’épaule, ce qui est biologiquement impossible). Les symptômes de l’hystérie ne respectent pas les connaissances que l’on avait sur le fonctionnement du corps humain. Donc Charcot laisse tomber l’histoire de l’utérus mais il pense que l’hystérie est toujours en rapport de causalité avec le corps (causalité organique). Mais pour Charcot, l’hystérie c’est une dégénérescence héréditaire du cerveau.
Freud se demande si l’hypnose n’aurait pas une valeur thérapeutique. Il pense que ces symptômes sont du à des causes psychologiques et non organiques. L’esprit et non pas le corps. C’est l’esprit qui va donner des troubles au corps.
De retour à Vienne, Freud va traiter l’hystérie par l’hypnose. Il va faire un stage à Nancy dans une grande école d’hypnose. Charcot dit que tout le monde peut être hypnotisé.
Freud se demande si l’hypnose est durable. Il rencontre le Dr Breuer qui pratique aussi l’hypnose. Breuer raconte l’histoire d’une de ses patientes : elle a un trouble du langage, elle comprenait ce qu’on lui disait en allemand mais elle répondait en anglais. Elle tombe malade en soignant son père, en se sacrifiant. Breuer la met sous hypnose et quand elle revenait à elle, elle se sentait bien. Donc les séances sont devenues quotidiennes. Elle retrouvait sous hypnose un souvenir de son enfance.
Livre : « Etudes sur l’hystérie » de Freud et Breuer.
Pour Freud et Breuer, les hystériques souffrent de réminiscence (de retour de souvenir) c'est-à-dire qu’elles souffrent d’un souvenir déplaisant, traumatique, douloureux. Les souvenirs traumatiques sont pathogènes c'est-à-dire qu’ils provoquent les troubles. Cela implique un facteur psychique qui influe sur le corps. C’est un déterminisme psychique. C’est souvenirs traumatiques ne s’effacent pas ! Ils restent inscrits dans un lieu autre que Freud appellera «l’inconscient ».
1895 : étude sur l’hystérie
Il y a eu un mécanisme psychique qui a classé les souvenirs pénibles de la conscience : c’est le refoulement.
L’émotion dans le souvenir : l’affecte qui est resté dans l’inconscient et qu’elle ne peut plus revivre. C’est cet affect qui est converti en symptôme.
On appelle hystérie : hystérie de conversion.
Les symptômes disparaissent par l’abréaction (c’est une décharge des émotions) : c’est un processus de décharge d’une émotion refoulée associée à un événement oublié. Le but de la thérapie est de revivre un événement oublié. La thérapie est difficile car chaque symptôme est surdéterminé (c'est-à-dire que les symptômes sont causés par plusieurs événements traumatiques). Freud pense qu’il faut aller plus loin dans l’analyse des symptômes.
Le transfert amoureux: c’est quand la patiente tombe amoureuse de son médecin. C’est l’expression d’une résistance à des idées sexuelles non encore révélées. Freud dit qu’il faut traiter cet amour comme un symptôme substitutif (qui vient à la place d’autre chose).
Freud dit qu’il y a des pensées qui portent sur le sexe chez les hystériques. Il va progressivement abandonner l’hypnose, il reprochait à cette technique le fait que la patiente ne se souvenait de rien. Il va essayer de faire le travail qu’il faisait avant sous hypnose, sans hypnose. Il va demander à la patiente de se souvenir. Il va poser sa main sur le front et il va lui demander de se souvenir.
Technique association libre : il montre une image ou dit un mot et la patiente doit l’associer. Ces souvenirs refoulés amène souvent à un souvenir d’une agression sexuelle par un parent, un adulte qui c’est passé pendant l’enfance.
Avec cette technique d’association libre et du déterminisme psychique et sexuelle va créer le terme de l’analyse.
Problème : les patients mythomanes : ils ont des fantasmes, ils imaginent et cela a le même effet que la réalité pour eux. C’est la réalité psychique.
C’est aussi des fantasmes qui ont été refoulés du coup cela remet en question la théorie du trauma. Le trauma n’explique rien, ces effets sont toujours à relier de la façon où ils seront liés à des périodes de l’enfance.
Freud va s’auto analyser : la voie qui mène à l’inconscient, c’est l’analyse du rêve (démarche scientifique). Nos rêves nous apprennent qu’ils sont la réalisation d’un désir inconscient. Pendant des années il va noter ses rêves. Mais peut-il s’auto analyser ? Pour lui c’était possible car il avait un copain, le Dr Fliess à qui il écrivait. Le Dr Fliess lui sert d’analyste de ses rêves. Au fur et à mesure Freud découvre sa petite enfance qui est révélé par la mort de son père et de ses rêves de culpabilité. Il découvre sa période de complexe d’Oedipe (complexe affectif). On est déterminé par nos pulsions.
Le psychanalyste part du fonctionnement normal de l’individu et c’est les aléas qui vont provoquer des dysfonctionnements dans le développement.
Il y a une psychopathologie de la vie quotidienne. Quand on rit il y a un désir inconscient qui c’est satisfait de la blague. Dans son livre c’est tous les accidents de la vie quotidienne qui arrivent et sont traités comme des pathologies. Pour Freud il y a un déterminisme psychique à cet accident.
Dans la psychanalyse on a toujours une théorie générale de l’esprit.
Freud va décrire l’appareil psychique en donnant une représentation spatiale. Il y a trois lieux dans notre esprit : la conscience, l’inconscience et la pré-conscience.

Pré-conscience :

c’est notre mémoire, tout ce qu’on a notre disposition et qu’on n’utilise pas forcément. C’est essentiellement notre bagage langage.

Inconscient :

c’est un lieu autre qui existe sans exister. C’est le refoulement originel. Il est dominé par le principe de plaisir qui consiste à se soulager quand on en a besoin (il est très développé chez les bébés). Il satisfait les instincts primaires.
Au fur et à mesure du développement, l’enfant va apprendre à attendre. Il tient compte du principe de réalité. Ex : L’activité auto-érotique chez le bébé, après le plaisir du sein de la mère, puis il tète son doigt. C’est la sexualité infantile. Il s’auto satisfait. Quand une mère donne le sein, l’enfant n’avale pas que le lait mais aussi les mots de la mère, l’amour… l’enfant a des besoins (nourriture) > la mère satisfait le besoin et l’enfant avale tout ce que donne la mère (satisfaction désir/ besoin). Quand l’enfant commence à parler, à demander avec des mots il n’y a plus de satisfaction immédiate. Le manque de cette demande : le désir (quelque chose de perdu en rentrant dans le langage). A partir de là on rentre dans le principe de réalité qui nous amène au comportement social, civilisé.
Dans l’inconscient règle le processus primaire, le processus de plaisir. Les mots sont organisés n’importe comment. Quand les mots se lient cela fait les rêves.
C’est sous ce principe, ce processus primaire que dans l’inconscient ça se réalise, c’est ce qui se passe dans l’inconscience.

Le processus secondaire :

la conscience et le préconscient. Dans le processus secondaire, les mots sont bien associés.
Tous ces désirs inconscients que révèlent l’analyse c’est que se sont toujours des désirs à connotation sexuelle de l’enfance.
« Trois essais sur la théorie de la sexualité » de Freud. Ce n’est pas un livre sur les désirs mais sur les pulsions (l’énergie sexuelle). Freud dit que cette pulsion n’a rien de naturelle.
Toutes ces perversions (sadisme, masochisme, toutes ces maladies) ont pour origine la maladie infantile. Freud réintègre la perversion dans le processus normal. On est tous des pervers ! L’enfant est un pervers polymorphe (il a toutes les perversions, pas de censure, de honte, de pudeur, de gêne…).
Il y a une différence entre le plaisir et la procréation. Sexuel (plaisir) et génitale sont des notions différentes. Le plaisir sexuel peut venir de n’importe quelle zone du corps : les zones érogènes. La sexualité se satisfait aussi par des zones non génitales (ex : préliminaires).

Qu’est ce qui fait que l’on est pervers ou pas ?

Exemple de pervers : voyeur, exhibitionniste.
C’est en partie par rapport aux normes sociales.

Perversion : tous les désirs qui étaient dans l’inconscient passe dans le conscient et passe à l’acte. C’est seulement quand une seule pulsion partielle (ex : voyeurisme) devient hautement sexualisé et remplace le but sexuel normal (d’avoir un rapport). On parlera de déviance sexuelle (quelqu’un qui peut avoir une satisfaction sexuelle que en regardant par le trou de la serrure).
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