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 cours d'histoire 1

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titeninie




Messages : 19
Date d'inscription : 05/10/2009

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MessageSujet: cours d'histoire 1   cours d'histoire 1 EmptyDim 11 Oct - 14:00

Séance 1 Histoire : 10/09/08
Qu’est-ce que l’Histoire ?

L’historien a 3 missions importantes :
- Entretenir la mémoire de la Sté, de la Nation.
- Donner des explications.
- Entretenir un savoir.
Sa fonction sociale est de faire de la recherche pour rétablir la vérité.

Il existe 2 écoles d’historien :
- Les Annales d’histoire économiques et sociales (Marc BLUCH) dont le but est de mettre l’accent sur l’histoire collective, l’histoire ne se découpe pas en branche.
- Le courant de l’histoire des idées (Michel FOUCAULT), personne importante car il étudie la face cachée de l’histoire, il introduit de nouveaux objets d’étude pour les historiens; son travail sur la psychiatrie est fondamental dans la compréhension des institutions fermées (orphelinat, asiles…).
CANGHUILHEM a posé la question de la norme et de la pathologie (professeur de Foucault), il a voulu définir ce qui différencie quelqu’un de normal et quelqu’un de malade.

LA PSYCHIATRIE (La période et ses débuts)


* Liberté = Pouvoir d’agir dans l’absence d’obstacles, distinction entre liberté positive et liberté négative. Cette dernière signifie qu’il n’y a pas de limites.
Depuis 1789, il ne suffit pas d’avoir la liberté d’expression si on n’a rien pour le faire  Droit de l’homme : Libertés négatives.
* Egalité = [Article 6] Accès aux dignités égales à tous les citoyens. Avant, il n’y avait pas d’association (représenté plutôt par les syndicats) car elle apparaissait comme dangereuse de part leur caractère minoritaire.
La liberté, la sûreté, les biens communs sont des libertés fondamentales.
Les droits de l’homme sont énoncés en 1789 comme étant des lois universelles pour les Hommes.
* Solidarité : Faire en sorte que nous sommes solidaires dans un intérêt commun, ce n’est pas seulement aider son prochain; la sûreté et la propriété sont des droits irrévocables.

Peut-on considérer les fous comme des citoyens ?
A partir du moment où l’on considère les fous comme des hommes, ce sont des citoyens; 1ère loi concernant les fous énoncée en Juin 1938 où on place les aliénés dans un asile à partir du moment où leur aliénation compromet la « sureté des personnes » et « l’ordre public » (c’est le placement d’office). Le placement volontaire émane de la volonté proche de l’individu (il faut établir une demande).
Cette loi illustre comment l’Etat intervient dans le social, de plus elle a perduré. Il faudra attendre 1990 pour réformer cette loi avec une nouvelle loi qui continu d’autoriser l’enfermement en l’appelant « hospitalisation d’office ». On parle également de « danger » et non plus de « sûreté ».
Aujourd’hui, le malade mental à des droits supplémentaires, les placements forcés ne représentent plus que 13% des placements. La loi décide de la création d’asiles dans toute la France ainsi que la création d’asiles publics qui existent toujours à l’heure d’aujourd’hui mais sous d’autres formes (Ville Evrard, Maison Blanche…).


Cours d'histoire

LA FOLIE


La population psychotique : les « fous »; ce n’est pas un public frappé de la même manière. Il faut éviter d’utilise des termes techniques, médicaux ou administratifs pour poser une étiquette sur les personnes.
Auj. le public est appelé malades mentaux avec différentes maladies et troubles.
A travers l’histoire, la médecine a créée des catégories pour classer la maladie mentale.
1938  création du 1er asile géré par des médecins. L’asile interfère avec la vie privée, il n’est plus possible de cacher les personnes atteinte d’une maladie mentale. La famille avait la responsabilité des personnes « folles ».
Cette loi de 1938 oblige l’Etat a s’occuper de ces personnes « folles ».
M. FOUCAULT (historien) a été le 1er a insister sur l’histoire cachée des fous (ouvrage en 1866); il a attiré l’attention sur l’enfermement, d’une part; et il a essayé de définir le terme d’exclusion d’autre part : Qu’est -ce qui exclu ce public ?
Il fait remarquer qu’il existe 4 formes d’exclusion :
- l’exclusion économique (ne pas avoir de quoi vivre)
- l’exclusion par la famille
- l’exclusion par la parole (qqn qui parle mal sera considéré comme délirante), la parole est un instrument pour être inclus, c’est également un mécanisme d’exclusion (dans la manière dont on parle). Par ex : le condamné a mort est exclu, sa parole est une manière de reconnaitre qu’il est exclu.
- l’exclusion par le jeu (présent à l’âge adulte également), le jeu va en notre défaveur en nous excluant des autres.
L ‘exclusion ne se limite donc pas à l’exclusion économique : elle fait référence également à la parole, la famille et le jeu.

PINEL a créé des asiles pour libérer les fous, l’halopéridon est l’un des 1er médicaments inventé pour supprimer les pathologies mentales, les délires des personnes atteintes de maladie mentale. Ce médicament présente des effets secondaires tels que la bouche pâteuse ou encore des somnolences. Cependant, ce médicament a un effet libérateur (il enlève le délire), on le nomme la « camisole chimique » (sédatif).
Cette recherche de liberté du malade mental (qu’on devait enfermé en 1838) doit passer par une guérison.

- Les méthodes mises en place :
* 1ère période (jusqu’à 1850) : on applique la méthode du traitement moral. Ainsi, l’aspect du bâtiment, par exemple, montre les caractéristiques du traitement moral car leur lieu de vie est « normal », similaire à ceux qui existent ailleurs, c.à.d. qu’on les traite comme des « normaux ». On fait appel à la parole des malades en essayant de faire ressortir la partie raisonnable des personnes  Installation de règles morales (ne pas agresser son voisin par ex). Le traitement moral permet d’inclure le malade dans un espace protégé.
Le terme « asile » est utilisé comme un lieu d’enfermement et d’éloignement de la Sté. On l’utilise également pour désigner un lieu de retrouvaille pour les personnes malades, fonctionnement sur soi même, trouver son asile (par le travail par ex).
2 vertus du travail :
- faire fonctionner l’asile
- vertu thérapeutique, on espère remettre l’esprit du malade dans des habitudes saines afin de rééduquer son esprit et son contact avec l’homme.

* 2ème période (entre 1850 et 1870) : création de Sainte-Anne, Paris constate qu’il y a trop de fous dans les asiles déjà existants (problème de masse). Les accords qu’elle passe avec certains asiles vont permettre à Paris d’exporter les malades qui n’arrivent pas à guérir. La paralysie générale (souvent associée à Alzheimer) est la phase finale de la syphilis, c’est une forme de démence. Il faut donc cherche des nouvelles techniques médicales et organiques.
2ème théorie : classer les malades (on ne peut pas savoir la cause), c’est l’idée de la nosographie (+ on classe et + on se rapproche de la cause).
Cette dernière va influencer l’origine des asiles et leur manière de traiter les malades c.à.d. une répartition des malades selon les classements effectués qui permet d’élaborer un certificat médical qui désigne la cause de la maladie mentale.
Avant 1850, les tentatives de traitement était par la parole; après 1850, on essaye de traiter la maladie mentale par les médicaments.
Auj. le procédé de classement des maladies est l’un des outils 1ers des psychiatres avec notamment le DSM4 = manuel diagnostic qui établit une nomenclature des maladies. Ce DSM4 est très important aujourd’hui.
Le mercure guérit la maladie mentale (c’est un poison), il est prescrit sous différentes formes : on peut se le procure si on soupçonne son ami d’être volage (syphilis) en l’introduisant dans sa nourriture par ex.
- Maladie organique / maladie dégénérescente : traitement médicamenteux / traitement organique.
CHARCOT est le précurseur de FREUD qui a tenté des techniques d’hypnose avant de faire parler les malades sur un divan, toujours dans l’idée d’atteindre leur conscience.
1920 : Chair de professeur clone qui installent à la fac un titre d’expérimentation freudienne. L’hypnose avait l’air de marcher selon Charcot.
Après la période où on se place dans le « tout organique », Charcot a emmené une période où on s’intéresse + à l’esprit.
Eugénisme : Il faudrait déconseiller aux alcooliques de faire des enfants car ils pourraient faire des enfants « tarés ».
Il y a un eugénisme positif et un eugénisme négatif : l’eugénisme + demande et explique les raisons aux patients alors que l’eugénisme - fait de la stérilisation pour empêcher la transmission (stérilisation parfois sans leur accord).
Il y a un volet éducatif : faire en sorte que ce ne soit pas attraper et mener une vie saine // Dissuader les jeunes filles de se marier n’importe comment (à l’aide de publicité et affiches). Il y a une frontière entre les manières coercitives et les manières non coercitives (par l’école, par l’éducation).

Il y a 4 fléaux au 20ème siècle : le cancer, la syphilis, l’alcool et la tuberculose (1915-1940).
La lutte contre l’alcoolisme va être importante pour prévenir les effets de l’alcool sur la progéniture. En 1940 on buvait autant qu’en 1920, cela est la conséquence des images chocs.
Hygiénisme : recherche d’un savoir scientifique sur les causes de la maladie, un savoir faire prophylactique sur les fléaux sociaux (cités précédemment) et les prémisses d’une théorie « biopsychosociale » sur les origines de la maladie mentale  théories « biotypologiques » d’Edouard TOULOUSE.
L’aide a domicile va essayer de faire comprendre à la jeune femme de se protéger avant le mariage pour éviter les risques liés à l’alcool. A la même période de l’hygiène mentale, des services sociaux apparaissent et tentent une approche globale en ne se limitant pas à un simple fait (la famille en Gale).

- Les enfants dans l’hygiénisme :
La consultation psychiatrique pour enfants (au centre Toulouse en 1938) où l’enfant subit un examen de niveau mental appelé Test Binécimo (1920) : on y vérifie son dvpt pendant 10 à 15 mn tout en fournissant un document assez précis sur son comportement. On y joint une conclusion résumée des observations faites. Dans ces examens on trouve + de garçons que de filles car ils sont + turbulents que les filles.
TOULOUSE introduit au pouvoir public les « placements libres » , qui vont être acceptés et votés en 1936 (pas d’obligation d’internement). Pour traiter les malades, il faudrait traiter ce qui se passe collectivement et non pas uniquement ce qui se passe dans les pavillons.
--> Traitement de l’inconscient collectif.
La 2ème révolution concerne les neuroleptiques (en 1950), il s’agit de médicaments qui suppriment le délire pour permettre aux malades de ne pas entraver leur vie en Sté. Avec cette révolution, plus de la moitié des malades sortent des pavillons. Cependant, les placements obligatoires sont encore à une hauteur de 70% environ. Cela atteint près de 89% de placements libres (à la fin des années 1990).
Les neuroleptiques permettent aux malades de pouvoir sortir des hôpitaux.

Introduction du secteur psychiatrique :
- On continu les soins intra et extra hospitaliers.
- On encourage le placement libre, il faut donc mettre en place du personnel pour s’occuper de tous ces malades sortis des hôpitaux.
- On organise des secteurs géographiques de population, secteurs dotés d’une equipe pluridisciplinaire et mobile.
- Création de structures légères et modulables dans la communauté : notamment le CMP, hôpital de jour, appartement thérapeutiques, placement familiale spécialisée.
- il y a un travail sur l’image du malade et une reconnaissance des associations de malades.
On fait en sorte d’élaborer un travail de prévention, dire que les malades ne sont pas effrayant en expliquant les causes de leur maladie.


PARTIE II : L’ENFANT EXCLU


Les enfants sont souvent exclus par la famille. Au début du 19ème s. les enfants sans famille étaient appelés les « orphelins » peut importe qu’ils aient perdu un seul parent ou les deux Rôle du travailleur social. On veut montrer la souffrance des enfants sans famille.
Doc d’Eugène Delacroix, l’orpheline dans un cimetière, 1824.
1824  Contexte social important, bcp de conflits, il faut analyser le message du document. Quand on étudie le statut de l’enfant il faut étudier le statut de l’individu tout entier.
Grandes périodes =
- Période de la charité individuelle : de l’église et de l’état. Antérieur à la Révolution Française, les pauvres, malades, fous survivent grâce à ça.
Epoque de l’enfermement et des dépôts de mendicité et hôpitaux.
- Période de la philanthropie : 1850 - 1914 : L’aide devient individuelle, on vise a aider les pauvres à s’aider par eux même : théorie par le travail pour acquérir une autonomie (enfants, handicapé…).
- Période de l’hygiénisme : 1914 - 1950 : L’aide est organisée sur des bases scientifiques. L’action sociale est pour la 1ère fois menée par des professionnels. Logique de prophylaxie = éloignement pour non contamination.
- Période de l’Avent de l’Etat : 1950 - 1980 : Construction d’un « Etat Providence » complet. La lutte contre l’exclusion est basée sur la prospérité économique, la protectio-rationalisation par l’action sociale de l’Etat.
- Période d’Avent « transversales » : 1980 - aujourd’hui : Montée de la nouvelle pauvreté; nouvelles initiatives par des organismes quantitatifs, associatifs, de droit privé.
Décentralisation de l’action des collectivités locales (polyvalence de l’action sociale, aide sociale a l’enfance, foyer départementales de l’enfance, lieu où on adresse un signalement pour tout enfant qui nécessite un aide autre que de ses parents) --> Conseil Général. 1986 : Lois particulières.

Le statut de l’enfant au 19ème s. est considéré comme inexistant, jusqu’à 1838 on a considéré que le viol de l’enfant était impossible. Taux de mortalité infantile très important jusqu’à la fin du 19ème s. (6 sur 10 enfants meurent avant 18ans / 180 enfants décèdent leur 1ère année); l’enfant est la propriété de ses parents.

1804 : Loi qui prévoit que l’enfant peut être adopté et que l’assistance publique peut accueillir 3 types d’enfants sans famille :
* Orphelins de père et mère
* Abandonnés
* enfants exposés, « trouvés », nés de père et mère inconnu et trouvé dans un lieu commun.
A la ville, l’enfant va être élevé par sa famille sauf si c’est un enfant « illégitime », c.à.d. recueilli par charité chrétienne. Le but = dans les familles aisées il s’agit d’assure l’héritage, très tôt les enfants sont envoyés en nourrice mais cela est dangereux car c’est la principale cause de mortalité infantile  Allaitement, pas assez de lait + biberons non stérilisés).
L’enfant n’est pas un être auquel on accorde un attachement, il appartient au père d’éduquer l’enfant et à la mère de l’élever. Pour l’Eglise, le père est un être distant alors qu’elle considère que l’éducation est d’éliminer les mauvaises habitudes, discipliner l’enfant, les place en internat quand l’âge le permet.
ROUSSEAU affirme qu’il faut suivre toutes les pulsions de l’enfant et que c’est grâce à ça que l’enfant va grandir et apprendre à se connaitre.
On va chercher à attacher l’enfant à sa sensibilité sociale et étendre la sphère de ses idées en multipliant ses rapports avec les être environnants.
Il n’y a pas de véritable statut pour l’enfant, mi-20ème s. de nouvelles valeurs de l’enfant sont mises en place, la famille vit pour l’enfant.
Le problème de la mortalité infantile est dû à l’industrie nourricière, aux pratiques alimentaires et hygiéniques, le travail de l’enfant (ds milieux pauvres surtout afin de subvenir aux besoins des familles);
1974 = Interdiction du travail des enfants de - de 12ans.
1892 = Limitation à 11h de travail par jour.
1919 = 8h par jour pour femmes et enfants.
La population de la France a doublé, celle de l’Angleterre a quadruplé  s’il y a un déficit démographique on ne peut pas résister au travail.
--> Se pose alors la question de savoir comment avoir + d’enfants ?
On n’est pas encore dans la question de « droit de l’enfant ». Cette question démographique va être importante car après la 1GM on veut se préparer à la 2nd (1920 - 1940 : forte immigration). Il y a un homme pour 2 femmes en terme de population donc la natalité est faible.
1950 - 1981 : démographie française en expansion avec le « Baby boom », la France commence donc à avoir des enfants : mesures sociales prisent pour encourage les naissances avec les allocations pour le 3ème enfant par exemple.
Un enfant auquel on n’accorde pas de valeur en tant que sujet mais en tant qu’héritier, que futur soldat.
1889 = Il y a un nouveau regard sur l‘enfant, il a des droits non plus seulement de protection mais d’expression : Convention nationale de l’enfant.
Loi de 1874 relative à la protection de l’enfant avec Loi de Théophile Roussel. Cette loi établit la surveillance des enfants placés, volontairement ou non en nourrice (tout enfant de - de 2ans) et notamment ceux placés hors du domicile des parents nourrice, en sevrage ou en garde moyennant des salaires.
Cela comprend les enfants assistés et le carnet de nourrice est obligatoire (recommandations).
Il y a également la création d’un comité départemental comprenant l’inspecteur de service des enfants assistés, des membres du Conseil général, des médecins et des administrations des Stés protectrices de l’enfant.
1991 = 1ère véritable statut des assistantes maternelles (droit du L et un contrat de garde de l’enfant).

Il existe 3 sortes de nourrices :
- nourrices allaitantes
- nourrices à la chèvre
- nourrices au biberon

Cette loi introduit des amendes si on ne se déclare pas, le cout du suivi des nourrices est partagés entre l’Etat et le département; il y a une différence entre les enfants assistés (par assistance publique).

L’importance de cette loi :
* protection offerte aux enfants assistés
* nouveau rôle des inspecteurs des enfants assistés
* reconnaissance de l’enfant à des besoins vitaux
* unification des services
* ancêtre de la PMI.

La loi de 1889 apporte de nouvelles gérances à l’Etat après - de 10ans de débats au Parlement  Question de la protection. Objectif est de soustraire le mineur aux nouveaux traitement, à l’exploitation, délaissement, prévenir le crime et la délinquance.
Ce qui est important :
Pour la 1ère fois le père peut faire l’objet d’une déchéance paternelle (il n’est plus responsable de son enfant, l’Etat prend le relais). Les tribunaux d’instance détiennent le pouvoir de retirer un enfant à sa famille, en 1904 est créé le 1er tribunal pour enfants.
2 types de déchéances : quand les parents sont indignes (condamnés pour crime / viol contre l’enfant), quand ils incitent à la débauche (enfants dans la rue comme les enfants de - de 13ans).
Les enfants sont placés par l’assistance publique  les filles sont incités au travail domestique et les valets au rôle de valet de ferme.

--> Contrat d’incantation
Cette loi est importante car elle préfigure celle de 1989 : loi concernant la maltraitance des enfants, celle-ci réitère les principes de protection de l’enfance et organise le numéro vert et confie un rôle important aux travailleurs sociaux et définit le terme de maltraitance. Préfigure le rôle du juge pour enfants (principale intervenant).
Dans le cas de l’incitation à la débauche et donc la prostitution de l’enfant, il nécessite 2 interpellations pour pouvoir être retirés de sa famille.
Condamnation pour maltraitance (ivrognerie, défauts de soins,…) compromettant la santé et la moralité. L’enfant est envoyé à l’assistance publique, on a une 4ème catégorie : les enfants anormalement abandonnés. Qu’on soit orphelins ou enfants abandonnés moralement, il n’y a pas de distinction à l’assistance publique.
Les enfants sont placés en catégories mais très grande importance, seulement à partir de 1904 :
- Enfants secourus et en dépôts
- Enfants en garde en vertu d’une décision de justice  jugement immédiat
- Enfants secourus à la demande de leurs parents, pupille de l’Assistance à l’exception des enfants secourus, placés sous pupille de l’Etat c.à.d. qu’on assure son autorité parentale même s’il n’y a pas de déchéance.
La loi rivée de 1912 : 1ère fois qu’on autorise la recherche de la paternité naturelle et les pensions alimentaires pour l’enfant.
Code civil de 1904 = Interdiction de la recherche de paternité  cause d’autant d’enfants dans les rues dont la majorité sous des enfants illégitimes (+ de 1000 placements par an).
Pour récupérer son enfant à l’assistance publique, une mère doit faire la preuve qu’elle a demandé une pension alimentaire.
Loi de 1917 = « Pupille de la Nation » qui a existé jusqu’en 2004, enfants adoptés par la Nation  les parents peuvent être encore vivants, ces enfants ont certains privilèges. La loi de 1904 sur les « pupilles de l’Etat » qui sont des enfants orphelins de père et de mère.
Dans la loi de 1917, on peut voir la notion d’adoption, avant 1923 pas d’adoption légale sauf pour les adultes (les adoptants doivent avoir + de 50ans).
En 1923, tellement d’orphelins à adopter suite au travail plus nombreux à l’assistance publique (+ de 3000 par an). On introduit l’adoption, lien travail famille n’est pas rompu, il n’y a pas d’adoption substitutive mais cumulative.
1939 = Avant le code de la famille. L’adoption plénière devient possible et maintien l’adoption simple (les adoptants doivent avoir + de 40ans).

Il y a une prise de conscience de la valeur de l’enfant à travers les droits de l’enfant (1924 = déclaration de Genève), on reconnait la capacité de dvpt de l’enfant et l’enfant doit être le 1er secouru en cas de danger (1936 : travail d’Espagne, la Croix Rouge); l’enfant doit être mis en relation avec sa famille.
Eglantine JEBB est la 1ère fondatrice des droits de l’enfant, elle est importante car elle fait le 1er acte symbolique de la mouvance humanitaire, 1ère déclaration non religieuse et laïque.

Le service de protection de l’enfance fonctionne en 2 parties :
- Judiciaire (juge pour enfants)
- Administratif (Inspecteur de l’ASE)
Elle continu de prévoir différents modes de placement, en 1958 est créé dans chaque département un ensemble de structures pour répondre aux besoins des enfants.
Il y a 2 modalités de placement :
* décision judiciaire
* demande des parents (mesure administrative)

En 1976 --> Père et mère détiennent l’Autorité Parentale. Le juge pour enfant est héritier de la loi de 1904, l’ASE est héritière du service d’assistance publique.
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