document de depart

salut dsl j'etais pas ac vs pr chopper j.ward car jetais pr mon inscription ala fac! Je voulais savoir ce qu'il avait dit? si on possedai deja le doc de depart? voila pr que je puisse commencer a bosser!!!
bisous a tte!

Hop hop ^^

Bon sang de bon de bonsoir de zut de flute !

Mon imprimante REFUSE d'imprimer !

L'une d'entre-vous pourrait-elle imprimer le doc de départ en 4 exemplaires pour qu'on puisse bosser dessus ce WE ?

Merciiii

Sarah

hello! j'ai pas d'imprimante!! peut etre en cadeau de noel... j'ai pas retrouver ce doc sur internet! mais je sais kil en ont une photocopie à la bibli de la salpétriere! bizzz

Okay, tout à l'heure je recopierais le texte sur le forum pour qu'on puisse avancer en solo sur la description et tout ça. On mettra en commun la semaine prochaine.

J'ai pas réussi à avoir la conservateur vendredi, pour lui demander de nous envoyer le doc : vu nos emplois du temps, je ne suis pas sûre qu'on puisse retourner au musée Charcot.

Ce qu'on peut dire :
- dans le texte, on ne cherche pas à soigner l'hystéro-epilepsie, mais à soulager la douleur et les maux des patientes.
- le coté "hystérie masculine" n'est pas du tout abordé
=> Quid des résultats de la technique d ela compression des ovaires ? Pourquoi l'expérience s'est arrêtée ??

- Rédaction en 1878
Echec de la guerre de Prusse, Révolution française de 1871, début de la IIIème République; tentatives de mise en place d'un pouvoir institutionnel fort;
- lois sociales : création des hospices et dépôts de mendicité (Ville-Evrard : 1868; Nanterre : 1870)
- Considérations des femmes : on est dans la grande époque du Pater Familias, le "bon père de famille" mais aussi la "puissance paternelle"; bien mysogyne quoi ... D'ailleurs le Code civil reste assez "marrant" à ces propos ... (la femme ne peut pas être vue dans la rue avec un autre homme que son mari tandis qu'on ne demandera au mari que de ne pas ramener sa maîtresse sous le domicile conjugal) *lol*

Médecine
Avant le texte : théorie organisciste : les hystériques ont une irratation des organes sexuels ; théorie machiste : les hystériques ne sont que des comédiennes.
Avec Charcot : on apprend que l'hystérie est une maladie mentale (car ça vient de la tête, du cerveau) et une névrose (car problème de nerfs) : cela reste également organisciste : l'hystérie provient d'une altération des tissus des nerveux.
Après : deux options : Babinski qui reste sur la neurologie pure et dure et Freud qui va dans la psychosomatique.
Aujourd'hui : poliment, on ne parle plus d'"hystérie de conversion" mais de "syndrome de conversion".

HEYYYY

Le nitrite d'amyle, dont on parle dans le document, c'est ... du poppers !!!



quelle belle époque ^^

"Ce qui se dessine, ce n'est ni plus ni moins que l'application de la torture pour avoir raison de l'hystérique, reconnue comme l'ennemie. Cette péripétie de la lutte de l'homme contre la femme met en évidence une constante du sexisme."

"L'hystérique, le sexe et le médecin"
-----> L. Israel
Edition Masson, Paris 1979
Collection médecine et psychothérapie.

" A preuve cette "observation" de GRASSET: "pour donner une idée de la rapidité avec laquelle les scènes changent, je citerai le tableau suivant d'une attaque chez une malade de la Salpêtrière:
- période épileptique; 5s
- grands mouvements, salutations, 10s
- attitudes passionnelles, croix, 23s
-défense, 14s
-menace, 18s
-appel, 10s
-lubricité, 14s (extrême lasciveté)
-extase, 24s
-lamentations, 23s
-rats, 22s
-musique militaire, 19s
-nique (?), 13s

"L'hystérique, le sexe et le médecin"
-----> L.Israel
Edition Masson, Paris 1979
Collection médecine et psychothérapie.

"Nous roulons aujourd'hui en voiture sur le boulevard qui porte le nom de celui qui va servir brillamment le règne de Napoléon III : Haussmann. De ce Paris décrit par Eugène Sue dans Les mystères de Paris, avec ses ruelles sordides, ses taudis, son insalubrité, dans lesquels sévit le choléra, le Baron Haussmann, préfet de la Seine, va démolir, tracer de larges boulevard rectilignes, aérer, assénir, reconstruire, réalisant ainsi une ville moderne. Plus de cour des mirales, plus de ruelles insalubres, enfin beaucoup moins, plus de fumées polluantes. Mais dans le même temps, Haussmann va évincer de Paris les couches populaires pour en faire une ville élégamment bourgeoise. [...] Les mendiants, les exclus, sont chassés eux aussi vers l'extérieur de la cité. Alors qu'à la périphérie la plus éloignée du coeur d ela ville, selon les plans d'équipement en asiles d'aliénés de Haussmann, nous allons trouver les fous, c'est à dire ces êtres accablés de toutes les malédictions, qui détonnent, qui dérangent, qui polluent. Ils seront soigneusement cachés derrière de hauts murs : ceux des nouveaux asiles d'aliénés, tels que celui qui va voir le jour à Neuilly-sur-Marne."

"A peine le pied posé sur le sol asilaire, ils regardent autour d'eux, l'air égaré, alors que les clefs neuves dans les serrures neuves entonent pour la première fois l'hymne à l'enfermement.
Selon le rituel asilaire qui va fonctionner jusqu'en 1965, les arrivants sont directement conduits aux bains centraux [...] Totalement dépaysés, ils se mettent de gré ou de force nus, et, alors que leurs habits personnels sont inventoriés et empaquetés, ils pénètrent sous les douches. L'eau gicle, la vapeur les environne. Puis chacun s'essuie avec un linge et endosse la tenue asilaire. En perdant ses habits personnels, l'arrivant perd son identité sociale. Il entre en tenue asilaire, dans le monde de l'exclusion et de l'enfermement."

"La vie asilaire est constituée essentiellement de la répétition quotidienne et immuable de moments dont les principaux sont le lever, le petit déjeuner, la visite du médecin, les repas, le coucher. Les deux seules thérapies appliquées sont l'hydrothérapie et l'occapation des malades."

André Roumieux
Ville-Evrard
Murs, destins et histoire d'un hôpital psychiatrique
L'Harmattan, Paris, 2008

Anna O., agée de 21 ans à l'époque de sa maladie (1880) semble avoir une hérédité névrotique assez apparente.
Description psychologique d'Anna O. par Breuer:
- ingénieuse
- très intuitive
- énergique, opiniâtre
- persévérante, entêtée
Elle était très souvent la tête "dans les nuages", dans ses rêves, dans ses rêves qu'elle appelait son "théâtre privé". Alors que tous les gens autour d'elle la trouvait pied-à-terre, elle vivait un vrai conte de fée. Lorsque les personnes l'interpellait, elle répondait aux questions avec perfection ce qui empêchait toute analyse suspecte de son comportement.

Le cours de la maladie se divise en plusieurs phases bien distinctes chez Anna O. notamment:
- l'incubation latente: période silencieuse correspondant au développement dans l'organisme de germes à l'origine d'une maladie qui ne se manifeste pas encore par des symptômes. Cette période se situe entre la contamination et les premiers symptômes de la maladie.
- la maladie manifeste: psychose avec strabisme, troubles de la vue, contractures dans le membre supérieur droit, dans les jambes, parésie des muscles du cou etc qui entraineront:
- une période durable de somnambulisme: jusqu'en Décembre 1881.
- suppression progressive des troubles: jusqu'en Juin 1882.

C'est dans ces circonstances que J.Breuer commença le traitement de la maladie et qu'il découvrit l'importante atteinte de son psychisme:
- traitement tout d'abord basé sur l'observation : traitement minutieux et régulier pour essayer de comprendre les différentes phases des "crises hystériques" d'Anna O.
----->observation qui dura 18 mois!
- traitement par la parole: elle parvenait à libérer son psychisme de ses idées noires après avoir revécu et décrit toutes ces images en elle.
- traitement par l'hypnose: très compliqué car la malade devait révéler ses "fantasmes" récents mais également ses "vexations".

"Profil Textes Philosophiques"
Collection dirigée par Laurence Hansen-Love
- Freud et Breuer Anna O. (Etudes sur l'hystérie)
Traduction de Anne Berman
Introduction par Yvon Brès.

Citation :

"L'étude scientifique qu'en [de l'hystérie] a faite Charchot à la fin du XIXème siècle a donné naissance à deux courants opposés. D'une part, Babinski a rendu un grand service à la neurologie en distinguant les véritables maladies nerveuses avec lésions du système nerveux des troubles fonctionnels de l'hystérie provoquables et guérissables par la suggestion contribuant ainsi à accroître la suspicion médicale contre cette maladie où on ne peut se fier au malade qui augmente consciemment ou non, des troubles que l'on tendait à qualifier d'imaginaires. D'autre part, Freud, fondant sa doctrine psychanalytique, établissait l'origine psychologique inconsciente des perturbations organiques de l'hystérie, et créait à l'écart de la médecine ordinaire un renouveau d'intérêt pour cette affection, en même temps que dépassant son cadre, il établissait la symptomatologie organique des névroses."

Paul Chauchard, La Médecine Psychosomatique, Que Sais-je ?, Presses Universitaires de France, Paris, 1965